Thiago Motta : «Cavani pourrait aider le PSG à grandir»
Ravi par l’arrivée de Laurent Blanc, il parle souvent, en français, avec son nouvel entraîneur la fin des séances. Motivé, Thiago Motta, capitaine hier soir face Graz, est décidé ne pas revivre, comme l’an dernier, une saison hachée par les blessures. A la fin de l’entraînement, il s’est posé une serviette autour de la taille, sur un siège du minuscule Stegersbach Stadion, pour se livrer sans retenue.
Avez-vous compris le départ de Carlo Ancelotti ?
Thiago Motta. Tout le groupe a regretté son départ. Il nous a apporté beaucoup. Mais il a choisi une autre route. Il a toute notre gratitude. Je n’ai pas juger son choix. Il n’y a que lui qui puisse en parler. Je respecte sa décision. Je lui souhaite bonne chance et bon courage. Sauf s’il devait jouer contre le PSG, bien sûr! (Sourire.) Maintenant, la page est tournée. Il y a un nouvel entraîneur et on doit tout faire pour que le changement se passe bien.
Pendant un mois, Paris est demeuré sans entraîneur. Cela vous a-t-il surpris ?
C’était étrange, mais c’est ainsi. Je ne me suis pas inquiété, car tout n’était pas reconstruire. Il y a un bon groupe. Le nouvel entraîneur, quel qu’il soit, a une bonne base pour mettre en œuvre ses idées.
Comment est perçu Laurent Blanc en Italie ?
Son image y est excellente, mais pas seulement l -bas. Le monde du football sait tout ce qu’il a fait comme joueur. Son travail comme entraîneur Bordeaux et avec la France est également très bon. Il a l’expérience nécessaire pour entraîner une équipe comme le PSG. Dès son arrivée, il a eu tout le respect du groupe. C’était quelque chose de naturel.
Vous avez dit qu’il était « l’entraîneur parfait pour Paris ». Pourquoi ?
Pour une équipe comme la nôtre, qui essaie de se construire chaque saison, l’idée de jouer sur la possession de balle est séduisante. Ce choix me semble très juste. Sa philosophie de jeu ne peut que plaire tous. C’est un bon choix.
La saison passée, vous avez seulement disputé quinze matchs en raison de (...)